Le terme de
djihad vient de l'arabe. Il signifie "effort", "force" et "s'exercer contre". Il ne signifie pas forcément la "guerre sainte" : les propos sont exposés avec des
contradictions dans le
Coran.
L'
islam est non seulement chargé de déterminer la conduite humaine, mais également de préparer le salut des âmes. La doctrine vise donc à organiser et initier les aspects sociaux et politiques, en plus des religieux. Cette
idéologie est alors à la fois "religieusement politique" et "politiquement religieuse" (Filardo, 2016).
La notion de charia réquisitionne à elle seule trois
significations distinctes mais également liées. La charia est tout d'abord la
loi sacrée. C'est ensuite un
idéal collectif emprunter par le plus en plus d'individus pour tenter d'améliorer une réalité difficilement concevable. Enfin, la charia est un
projet sociétal qui regroupe uniquement les injonctions politiques et juridiques en opposition avec la société, telles que l'infériorité des
femmes, des non-musulmans ... Il convient donc de connaître les différences entre ces trois significations, bien souvent ignorées et jugées sans aucun
fondements. La charia peut désormais être considérée comme une
loi divine d'ordre privé et sociétal.
Le
djihadisme n'est pas seulement
historique : il connaît des développements
contemporains. Les groupes djihadistes connaissent également une grande
diversité de tailles, de noms, de lieux de domiciliation et de stratégies. Les
acteurs islamistes militants se distinguent en trois catégories :
1) Al-Quaida et l'Etat islamique
2) Affiliation de Al-Quaida et de l'Etat islamique
3) Groupes nébulaires sans réelle structure : menace occidentale
Cette thématique étant centrale lorsqu'on étudie la
psychocriminologie, il est opportun de s'intéresser aux notions de charia, et d'islam. Ainsi, comprendre les mécanismes sous-jacents et régissants des actes
terroristes s'avère nécessaire. Les motivation mises au jour aideront le futur praticien à déjouer les éventuelles manipulations criminelles.
Source : Filardo, 2016.