Charia, emprise mentale, Hannah Arendt, Islam, Islamisme, Jihâd (djihad), politique, religion, secte, terrorisme, totalitarisme ... tant de mots qui font couler beaucoup d'encre depuis la dernière décennie. Ces thématiques attisent également la curiosité des futurs praticiens en criminologie, dont la compréhension des motivations criminelles est centrale.
"L’islam ne se limite pas seulement à la sphère religieuse, mais intègre sa dimension politique et sociale." Partant de ce constat, Gautier Filardo fait appel aux notions de totalitarisme et d'emprise mentale.
Les attentats de Paris du 13 novembre 2015 créent un électrochoc dans la société occidentale. Un conflit extérieur s'étend désormais sur notre territoire national. Les frontières ne suffisent donc plus à la protection des populations.
Bon nombre de personnes sont mortes, des vies sont enlevées sans réelle raison : la notion d'injustice prend tout son sens.
La doctrine jihadiste aurait-elle une vision apocalyptique ? Cet article ouvre à la réflexion, sans aucun jugement, et sans aucun généralisation, ni catégorisation. De fait, "s’intéresser aux problèmes liés aux terrorismes et aux sectes requiert une disposition réflexive qui soit à la fois synchronique et diachronique pour arriver à une compréhension herméneutique trans-phénoménologique".
Comment avoir une vision multidisciplinaire au sujet des sectes et du jihadisme contribue t-il à l'élaboration d'une pensée applicable à tous les phénomènes sectaires ? Comment la formation de psychocriminologie aide t-elle à prendre conscience de cette alternative ? L'EFPP œuvre en vue de vous proposer une formation de qualité, constamment améliorée et mise à jour en fonction des faits d'actualité.
Sources : Revue française de criminologie et de droit pénal, 2016.